Symboles olympiques : origines, signification et évolution

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Symboles olympiques : origines, signification et évolution

Les oracles avaient prédit au roi Oenomaos qu’il perdrait la vie le jour du mariage de sa fille Hippodamie. Pour retarder l’échéance, le souverain déclara qu’il prendrait pour gendre celui qui réussira à gagner une course de chars contre lui. Plusieurs compétitions furent organisées.

Est-ce le vrai début des Jeux Olympiques ? C’est du moins une des nombreuses légendes. Elle illustre le temple de Zeus à Olympie.

Les premiers JO modernes furent organisés en 1896 à Athènes par Pierre de Coubertin. Au fil des années, les différents symboles trouvèrent leur place.

Le drapeau olympique : ses anneaux sont un des symboles les plus connus au monde

Ce drapeau fut présenté par Pierre de Coubertin en 1914 à la Sorbonne et flotta pour la première fois au stade Olympique d’Anvers en 1920. Les cinq anneaux entrelacés aux couleurs différentes représentent les 5 continents. Avec le fond blanc, chaque nation participante pouvait, à l’époque, y retrouver les couleurs de son propre drapeau.

Pour certains, le bleu représente l’Europe, le jaune l’Asie, le noir l’Afrique, le vert l’Australie et le rouge l’Amérique. Pour d’autres, ce n’est pas du tout l’idée de Coubertin : les couleurs ne se rapportent pas particulièrement à un continent, mais symbolisent l’union par le sport des peuples du monde entier.

La flamme olympique est le symbole de l’union entre l’Antiquité et l’ère moderne

La tradition veut que la flamme soit allumée à Olympie par une grande loupe qui capte les rayons solaires. Vingt et une prêtresses en tunique blanche dansent pendant la cérémonie pour attirer la bienveillance des dieux.

Puis des sportifs, des célébrités, des personnalités politiques ou de simples citoyens participent au relais du flambeau. Il doit arriver au Stade Olympique du pays organisateur au moment de l’ouverture des Jeux. Le dernier relayeur, qui est ressortissant du pays hôte, allume une grande vasque qui surplombe le stade.

La flamme fit son apparition pour la première fois à Amsterdam en 1928.

La devise olympique

« Citius, Altius, Fortius » en latin, « plus vite, plus haut, plus fort » en français, sont des mots prononcés par le père Henri Martin Didon, un ami de Coubertin. Ce dernier trouva qu’ils représentent exactement l’esprit des Jeux et les adopta comme devise olympique.

Le credo olympique

« L’important c’est de participer » est la phrase connue de tous, issue du credo initialement rédigé par Coubertin : « Le plus important aux Jeux Olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est pas le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu. »

Le serment olympique n’est plus celui du temps de Coubertin

Un sportif a prononcé pour la première fois le serment au nom de tous les athlètes lors des Jeux d’Anvers en 1920. Aujourd’hui les mots « dopage » et «drogue » ont fait leur apparition dans une nouvelle version. Le texte actuel est devenu :

« Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, en nous engageant pour un sport sans dopage et sans drogues, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l’honneur de nos équipes. »

Cette modification a été apportée pour les Jeux Olympiques de l’an 2000 à Sidney.

Depuis Munich en 1972, les juges aussi prêtent serment.

L’hymne olympique

Aux premiers de1896 en Grèce, on joua l’hymne écrit par les grecs Spiros Samaras (musique) et Kostis Palamas (paroles). Mais il ne fut déclaré hymne olympique officiel que beaucoup plus tard, en 1960, pour les Jeux de Rome.

De la couronne d’olivier aux médailles

A Olympie, le vainqueur des Jeux recevait une couronne faite d’une branche d’olivier coupée avec un couteau d’or. On croyait que les forces vitales de l’arbre sacré allaient être transmises au champion grâce à la couronne. Plus tard, aux jeux de Delphes, elle était en branche de laurier.

On garda cette tradition lors des trois premiers JO modernes, mais en 1908, à Londres, les médailles firent leur apparition : l’or pour le vainqueur, l’argent pour le second et le bronze pour le troisième.

Les colombes blanches font désormais partie du décor olympique

 

Une légende romaine raconte que Mars se préparait à partir en guerre quand il s’aperçut qu’une colombe blanche nichait dans son casque et y couvait ses œufs. Le dieu fût touché par sa beauté et sa douceur et eu pitié d’elle. Il n’y eu pas de guerre et la colombe est devenue le symbole de la paix.

Pierre de Coubertin souhaitait que les JO soient une fête où les représentants de tous les pays du monde se retrouvent dans la paix, l’amitié et… que le meilleur gagne !

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