L’équitation de dressage Discipline sportive élitiste ? pas seulement…

0
L’équitation de dressage Discipline sportive élitiste ? pas seulement...
L’équitation de dressage Discipline sportive élitiste ? pas seulement...
L’équitation de dressage Discipline sportive élitiste ? pas seulement…

En fait, il ne faut surtout pas confondre apprivoiser un cheval et le dresser. Au début, le but du dressage pouvait être assimilé à l’amélioration d’une arme de guerre ; plus celle-ci était maniable, plus elle était efficace. Depuis l’apparition de l’équitation de loisir et sportive on s’est aperçut que cette maniabilité était très utile, voire indispensable pour d’autres usages que les combats.

Les différentes applications du dressage aujourd’hui :

– Le loisir : un cheval destiné à un cavalier novice doit posséder les bases du dressage, d’où l’adage, « à jeune cavalier, vieux cheval ». Il s’agit en effet d’un être vivant, bien plus lourd et puissant qu’un humain, un minimum de précaution est donc indispensable. Il faut aussi, pour des cavaliers confirmés, qu’il s’opère une osmose entre lui et son animal, il doit s’agir plus d’une complicité que d’une soumission brutale ; alors le plaisir des balades pourra être entier.

– Le concours de saut d’obstacles, « CSO » : Il faut quatre conditions pour réussir cet exercice, l’habilité du cavalier bien sûr, mais aussi l’équilibre, la maniabilité et la musculation de la monture. Ces qualités sont affûtées par le dressage que l’on peut qualifier de gymnastique.

– Le concours complet d’équitation, « CCE ». comme son nom l’indique, cumule les épreuves : une épreuve de dressage, une de CSO et un cross, (parcours naturel avec des obstacles fixes).

– Le dressage : c’est vers le milieu du 20e siècle qu’apparaît la notion d’éthologie moderne dont on peut dire pour simplifier, qu’il s’agit de l’étude du comportement d’un animal dans différentes conditions, en liberté, en captivité, en groupe ou avec l’homme… Les amateurs de littérature équestre se souviennent sans doute d’images du XVIII e siècle où l’on voit un cheval attaché entre deux poteaux avec des hommes à terre le titillant de la pointe de leur épée pour imposer la figure du piaffer, (marche sur place). Il s’agissait de soumettre l’animal par la crainte…L’approche moderne du dressage, a heureusement bien évoluée depuis. Aujourd’hui, on recherche, ou du moins devrait-on rechercher, a utiliser les allures et les aptitudes naturelles de l’animal. La complicité et la douceur remplacent la soumission et la brutalité. Il est cependant regrettable que le dressage en tant que discipline sportive reste très confiné, avec peu d’épreuves par rapport aux nombreux concours de CSO ou de CCE. Plusieurs raisons à cela, d’abord, c’est très technique, mais peu spectaculaire par rapport au saut d’obstacle. De plus la maturité s’acquiert tard si elle est obtenue dans de bonnes conditions. Enfin, l’équipement n’est pas vraiment multi-usage : il faut une selle spécifique, des rênes avec une bride, un chapeau au lieu d’une bombe .

Autant de freins qui font que la pratique de cette discipline reste confidentielle, alors qu’elle est pourtant la base même de l’équitation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *